Sortie de résidence / L’écho du silence de nos langues
La compagnie Des lueurs pour les yeux est accueillie en résidence au Copeau à Assier du 16 au 20 septembre 2024 pour travailler sa nouvelle création, L’écho du silence de nos langues.
L’intention
L’une il ne lui reste que son accent, la musique de sa langue familiale.
Elle a grandi à la campagne dans la maison de son arrière-grand-mère, la dernière de la famille à avoir parlé catalan jusqu’à sa mort.
L’autre a grandi en banlieue parisienne. Elle parle le soninké, sa langue maternelle qu’elle a apprise à la naissance et parlée dans sa famille, se demandant comment la transmettre à son tour.
Ces histoires vieilles de plusieurs générations s’ancreront autour du parcours de ces deux personnes dont les familles ont vécu des processus d’assimilation linguistique et culturelle en France, avec deux points de départ différents.
Leurs liens, l’hégémonie de la langue et de la culture françaises qui ont marqué leurs histoires, leurs identités, leurs langues, et la question de la transmission à leurs enfants.
Elles interrogeront ce qui a pris place dans le vide : les silences, les échos de leurs histoires et leurs dissonances, pour mettre en parallèle deux identités que beaucoup cherchent à opposer : les gens de la campagne et ceux des quartiers populaires, mais qui se sont construites face à une “identité” française nourrie par la dichotomie entre ceux qui serait ‘sauvage’ et ceux qui serait ‘civilisé’.
Elles cherchent et chercheront car ce qui est perdu l’est pour être retrouvé
L’autre a grandi en banlieue parisienne. Elle parle le soninké, sa langue maternelle qu’elle a apprise à la naissance et parlée dans sa famille, se demandant comment la transmettre à son tour.
Ces histoires vieilles de plusieurs générations s’ancreront autour du parcours de ces deux personnes dont les familles ont vécu des processus d’assimilation linguistique et culturelle en France, avec deux points de départ différents.
Leurs liens, l’hégémonie de la langue et de la culture françaises qui ont marqué leurs histoires, leurs identités, leurs langues, et la question de la transmission à leurs enfants.
Elles interrogeront ce qui a pris place dans le vide : les silences, les échos de leurs histoires et leurs dissonances, pour mettre en parallèle deux identités que beaucoup cherchent à opposer : les gens de la campagne et ceux des quartiers populaires, mais qui se sont construites face à une “identité” française nourrie par la dichotomie entre ceux qui serait ‘sauvage’ et ceux qui serait ‘civilisé’.
Elles cherchent et chercheront car ce qui est perdu l’est pour être retrouvé
De et par : Marie Carrère et Fatou Siby
INFOS :
Jauge limitée à 30 personnes.
Réservation obligatoire : 0611685446 / coordination.desclous@gmail.com
Public : dès 12 ans
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